LinkedIn s’impose depuis de longues années comme un réseau social de premier plan pour les professionnels de tous les secteurs.
Les plus grandes entreprises, les startups et les marques actives sur cette plateforme se comptent par dizaines de millions, et ce réseau représente une véritable vitrine pour acquérir de la visibilité auprès d'une cible qualifiée de professionnel.
Et pour réussir à toucher une large audience sur LinkedIn, il peut être précieux de saisir le fonctionnement de son algorithme.
Voici l’essentiel à comprendre pour en tirer profit facilement.
Une évolution de l’algorithme au fil des temps
Le progrès de la plateforme LinkedIn en tant que réseau social est largement dû à l’efficacité de son algorithme.
Ce dernier a fait l’objet d’améliorations successives depuis la création du réseau, afin que les propositions aux abonnés soient réellement pertinentes. Il est conçu pour garantir aux recruteurs et annonceurs une expérience agréable dans leur recherche de visibilité et de mise en relation.
Comment est déterminée la portée des publications
La distribution et la visibilité des contenus mis en ligne par les abonnés sont liées à des filtres basés sur des critères simples à comprendre. Le but est de mettre en avant les posts pertinents, sans accorder de crédit aux spams.
Pour chaque publication sur LinkedIn, une catégorisation est réalisée automatiquement. Le contenu est identifié par le robot de l’algorithme comme étant de faible qualité, comme étant clair ou comme spam. Les contenus considérés comme spams seront d’entrée de jeu pénalisés, tandis qu’un post jugé clair aura toutes les chances d’être propulsé rapidement.
Le contenu passe ensuite par le filtre d’une audience restreinte, afin d’être jugée sur le critère de la popularité. Une publication bien accueillie passera bien les étapes suivantes, tandis que si elle est masquée ou signalée à plusieurs reprises, sa portée baissera.
Le scoring du contenu est le 3e filtre primaire de l’algorithme. Une note est attribuée au post sur la base de l’engagement généré. Les partages, les likes et les commentaires sont les composants de cette note, avec des valeurs différentes pour chacun de ces facteurs.
Enfin, une appréciation réalisée par des modérateurs humains (pour les posts ayant passé avec succès les filtres précédents) détermine si la publication mérite d’être « à la une ». Le cas échéant, la publication atteindra une portée maximale, notamment hors de votre réseau propre, et sera susceptible de jouir d’un maximum de visibilité.
Tirer profit de l’algorithme LinkedIn avec des posts ciblés
L’algorithme LinkedIn analyse méticuleusement les posts avant leur mise en ligne. Cette analyse se fait très rapidement, et des paramètres comme les mots clés, les hashtags ou les personnes identifiées permettront de juger de la qualité du post et de son audience cible.
Il est donc capital de faire un choix judicieux de ces mots.
La question de la qualité
L’algorithme de LinkedIn s’attache à une analyse de la qualité des posts. La syntaxe, la correction grammaticale ou même l’orthographe sont des points qui comptent. Une étude sémantique servira par ailleurs à juger de la cohérence des mots clés, en rapport avec la cible de votre publication.
Des points comme la structuration du contenu, les espaces ou la lisibilité seront également déterminants dans le score attribué sur le plan de la qualité. Les contenus pertinents et bien structurés sont donc largement mis en avant par rapport à ceux faisant défaut au niveau de la qualité.
Une erreur à éviter : l’excès de hashtags
Les hashtags constituent une excellente façon de cibler, mais leur emploi excessif est contre-productif. Une publication qui est attachée à des hashtags indiquant deux questions ou sujets opposés ou trop différents sera par exemple pénalisée pour la contradiction.
Il est donc conseillé de miser sur des hashtags cohérents, en limitant dans la pratique leur nombre à 2 ou 3 pour vos publications.
L’algorithme LinkedIn récompense le "dwell time"
Le réseau social LinkedIn est conçu pour mettre en relation des professionnels sur la base de centre d’intérêts ou de secteurs d’activité précis. Le « dwell time », ou temps passé par un lecteur sur un post, peut indiquer dans la majorité des cas la pertinence de celui-ci.
Plus le dwell Time est important, plus le post sera considéré comme susceptible d’intéresser une large audience. Les publications doivent donc être optimisées de manière à retenir l’attention. Un contenu déchiffré jusqu’à la fin l’est souvent pour sa clarté et pour la qualité des informations mises en ligne.
Les commentaires et autres formes d’engagement
Les interactions des membres avec une publication sont des facteurs clés pour en déterminer la qualité. Les commentaires sont particulièrement importants, et bien plus efficaces qu’un simple like.
Il sera donc judicieux de formuler votre contenu de manière à engager le lecteur à réagir.
Les textes se terminant par exemple par des questions sont en général plus susceptibles d’entraîner un engagement fort, mais l’essentiel reste de réussir à faire réagir. Bien sûr, pour un maximum d’engagement, il faudra également choisir en connaissance de cause le moment où l’on décide de mettre en ligne une publication.
L’utilisation des émojis
Les émojis ne sont pas un facteur dans la catégorisation ou l’analyse réalisée par l’algorithme. Ils servent cependant à capter l’attention des internautes, et peuvent donc être utilisés savamment pour augmenter le dwell Time sur vos publications.
Il s’agit en l’occurrence d’une astuce intéressante basée sur une bonne connaissance du fonctionnement de l’algorithme. Des émojis bien répartis dans un texte lui donneront du relief, et sont susceptibles d’apporter une touche émotionnelle qui suscitera les réactions ou l’intérêt.
La fréquence des posts
Si le réseau social LinkedIn est en toute logique conçu pour rassembler du monde, son succès tient plus à la qualité des publications et à leur pertinence, plus qu’à la quantité. Il s’agit d’une plateforme pour professionnels et non à vocation de divertir. L’algorithme mise donc sur cette dimension et tend à pénaliser les auteurs publiant en excès.
Dans la pratique, si vous publiez deux fois le même jour, votre dernier post devra susciter au moins le double de l’engagement de la première publication pour être promu auprès d’une audience de la même taille. Un nombre excessif de posts peut indiquer pour l’algorithme qu’il s’agit de spams.
Publier un contenu natif et original
Les posts contenant des liens vers d’autres réseaux sociaux ou des vidéos issus d’autres plateformes seront pénalisés par l’algorithme. Il faudra donc privilégier un contenu conçu pour LinkedIn. Les liens vers des contenus externes peuvent aussi être ajoutés en commentaires.
Penser à diversifier le format des publications, utiliser les nouveaux formats et fonctionnalités de la plateforme (sondage, carrousels d’images ou événements…) est une bonne manière de la mettre en avant, et l’algorithme LinkedIn est conçu pour récompenser cette démarche.
De manière générale, il est conseillé d’éviter la recherche de likes effrénée. Cela pourrait nuire à la taille de votre audience. Miser sur la pertinence des pots, et chercher à apporter des informations réellement utiles à la cible reste le meilleur moyen de susciter un engagement profond et d’agrandir son réseau sur le long terme.
LinkedIn accorde de la valeur à tout ce qui touche au professionnel, tout en valorisant la pertinence. Si vous offrez des conseils judicieux, si vous souhaitez aider des contacts dans leur carrière, vous serez alors amenés à publier du contenu pertinent qui sera valorisé.
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